L’impact des bâtiments sur la santé et le bien-être
Faire de la qualité de vie au travail un enjeu de santé publique.
Alors que les entreprises pointent régulièrement du doigt le manque de motivation de leurs salariés, elles font bien souvent l’erreur de ne pas en chercher la cause. Si les origines peuvent être multiples, il s’avère que la qualité de vie au travail joue un rôle essentiel. Besoin de reconnaissance, équilibre entre vie privée et professionnelle, qualité de l’environnement de travail… autant de facettes de la QVT qui ont impact réel – et parfois mesurable – sur la motivation au travail.
Un élément est régulièrement mis en avant comme source de difficultés au sein de l’entreprise : le manque de motivation au travail des salariés. Avant d’aller plus loin dans ce propos, il est important de définir ce qu’est la motivation. Pour Vallerand et Thill, elle « représente le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement » [1]. Autrement dit, il s’agit de l’ensemble des efforts déployés par une personne dans la réalisation de son travail, avec intensité et de manière persistante afin d’atteindre des objectifs définis. La nature des efforts peut tout aussi bien être physique, mentale ou intellectuelle.
En la matière, le constat est loin d’être idyllique en France : seuls 6 % des salariés se disent engagés au travail, impliqués dans leurs missions et investis dans leurs tâches du quotidien. Et pour ce qui est des autres employés ? Ils se divisent en deux groupes :
Il serait facile de croire que ce manque de motivation au travail s’explique par un désintérêt des salariés pour leur entreprise. En plus d’être facile, ce raccourci est avant tout faux : selon une enquête réalisée par la CFDT, environ 3 actifs sur 4 déclarent « aimer » leur entreprise [3]. Le problème est donc ailleurs.
Il est toujours bon de le rappeler : nous travaillons pour vivre, et non l’inverse.
Les employeurs sont nombreux à demander un engagement excessif à leurs équipes, et ce, en oubliant un élément pourtant tout simple : les salariés travaillent pour vivre et non l’inverse. Pour preuve, 74 % des actifs partagent ce sentiment, tandis que seulement 6 % le désapprouvent [4]. Comprendre cet état de fait, c’est un premier pas pour lutter contre le manque de motivation au travail.
Comment expliquer un tel paradoxe : les salariés aiment leur entreprise, mais ne sont pas motivés au travail. Un élément semble pouvoir l’expliquer, 59 % des sondés affirment que leur bien-être au travail n’est pas pris en compte [5] toujours selon l’enquête de la CFDT. Derrière cette notion relativement large – elle va de la quête de sens à la qualité des relations sociales – se dessine la question de la qualité de vie au travail. Pourquoi ? Tout simplement car plusieurs facettes de la QVT ont un impact réel et parfois mesurable sur la motivation au travail.
Nous avons volontairement omis une facette de la qualité de vie au travail, jouant pour beaucoup sur la motivation des salariés. Il s’agit des conditions de travail. Une raison l’explique : la qualité physique de l’environnement de travail est un levier, plus que tout autre, sur lequel l’entreprise peut intervenir relativement facilement. Bien que l’optimisation des conditions de travail soit souvent mésestimée – y compris par les travailleurs eux-mêmes -, elle a pourtant des conséquences mesurables et durables, à la fois sur la QVT et sur la motivation au travail. Pour améliorer cette facette, plusieurs éléments propres aux conditions de travail doivent être pris en compte :
Pour l’entreprise, le manque de motivation au travail est souvent considéré comme le mal du siècle. L’intérêt d’agir sur la qualité de vie au travail, et tout particulièrement sur les conditions de travail, est d’autant plus important que la démotivation des salariés a de nombreuses conséquences sur l’activité.
Face à cette situation, il semble donc indispensable d’améliorer la QVT dans sa globalité en vue de favoriser la motivation au travail. Mais attention : seules des actions construites en accord et pour les salariés sauront véritablement se montrer efficaces.
Pour permettre aux entreprises d’optimiser la qualité de vie au travail, Kandu assure un état des lieux complet visant à l’amélioration de l’environnement physique de travail. À travers cet état des lieux des espaces de travail, Kandu vous aide à agir sur les 4 facettes des conditions physiques de travail : la température, la luminosité, la qualité de l’air et l’acoustique. L’objectif ? Permettre aux équipes d’évoluer dans un environnement de qualité et participer à la motivation des salariés.
Sources :
[1] Introduction à la psychologie de la motivation – Vallerand, R. J. et Thill, E. E – 1993
[2] State of the Global Workplace – Gallup – 2017
[3] Parlons travail – CFDT – 2017
[4] Parlons travail – CFDT – 2017
[5] Parlons travail – CFDT – 2017
[6] The Workforce view in Europe – ADP – 2018
[7] The Workforce view in Europe – ADP – 2018
[8] Bruit, Santé Auditive et Qualité de Vie au Travail : quelles réalités ? – Enquête IFOP pour la Journée Nationale de l’Audition – 2018
[9] Analyse et mesure du coût social des pollutions sonores en France – Ademe – 2016
[10] Bruit, Santé Auditive et Qualité de Vie au Travail : quelles réalités ? – Enquête IFOP pour la Journée Nationale de l’Audition – 2018
[11] L’impact de l’éclairage dans les bureaux en France – Opinion Matters pour Lutron Electronics – 2017
[12] The Workforce view in Europe – ADP – 2018
La qualité de vie au travail
Un enjeu professionnel, personnel et sociétal
Ou comment conjuguer bien-être et performance au travail
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