L’impact des bâtiments sur la santé et le bien-être
Faire de la qualité de vie au travail un enjeu de santé publique.
Alors que la qualité de vie au travail (QVT) est devenue un enjeu majeur pour les sociétés, nombreux sont les employeurs à entreprendre une démarche de labellisation du confort en entreprise. L’objectif ? Attirer de nouveaux talents, valoriser la marque employeur et œuvrer au bien-être des salariés.
À l’heure où les entreprises éprouvent de plus en plus de difficultés à attirer des talents, il devient nécessaire de soigner sa marque employeur. Derrière ce terme se cache la stratégie adoptée par une société pour améliorer et promouvoir sa réputation, ses valeurs ou encore son cadre de travail. C’est ce dernier point que les employeurs souhaitent d’ailleurs tout particulièrement mettre en avant, notamment à travers l’attribution d’un label ou d’une certification de confort en entreprise. Un enjeu de taille puisqu’il revêt différents objectifs : attirer les meilleurs candidats, fidéliser les salariés et veiller à la santé de ses collaborateurs, tout ceci au service de l’efficacité de l’activité.
Le saviez-vous ? La qualité de vie au travail est le premier critère pour choisir une entreprise.
Alors que 45% des employeurs affirment avoir des difficultés à recruter des talents [1], 8 candidats sur 10 reconnaissent que la qualité de vie au travail est le premier critère de choix d’une entreprise, et ce, avant la rémunération [2]. Dans ces conditions, on comprend mieux l’intérêt pour les employeurs de bénéficier d’un label de confort en entreprise afin d’attirer les meilleurs profils.
Face à ce besoin de reconnaissance et de différenciation des entreprises, de nombreux labels ont fleuri ces dernières années afin de certifier tantôt la santé au travail, tantôt le confort en entreprise. Si chaque dispositif repose sur une méthodologie qui lui est propre, tous partagent un point commun : mesurer et certifier la qualité de vie au travail. Si la QVT peut renvoyer à de multiples réalités, elle est généralement définie de la sorte : « un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué » [3]. Une définition large qui permet, comme nous le verrons par la suite, à chaque label de se focaliser sur tout ou partie de ces éléments.
Si la démarche visant à labelliser le confort de son entreprise est louable, elle est toutefois confrontée à un problème de taille : il existe, à l’heure actuelle, des dizaines et des dizaines de certifications du bien-être au travail. Entre labels officiels et analyses de terrain, faisons le point sur les principaux outils dont disposent les entreprises pour attester du confort offert à leurs équipes.
À n’en pas douter, les classements portant sur le bien-être des salariés sont les premiers à avoir mis en lumière la notion de confort en entreprise. Réalisées généralement par des cabinets d’audit, ces enquêtes sont particulièrement mises en avant pour attirer de nouveaux candidats et s’intéressent à toutes les dimensions du travail (confort, santé, management, RH, etc.).
Contrairement aux classements présentés ci-dessus, certaines certifications s’intéressent principalement à la santé des salariés. Pour cela, ces labels se focalisent sur le bien-être physique, psychologique et social des équipes. Ils tiennent notamment compte de la qualité de l’air et de l’eau, mais également du confort lumineux, acoustique et thermique.
Là où les précédents labels visent à certifier le confort en entreprise, d’autres ont davantage vocation à mesurer la santé au travail et à permettre aux employeurs d’agir en fonction des résultats. C’est tout particulièrement le cas de l’Indice de Bien-Être au Travail (IBET) et de Mesure Management Santé (MMS).
Permettant à l’employeur d’être reconnu auprès du public ou de piloter le changement pour favoriser le bien-être des salariés, les démarches de labellisation du confort en entreprise ont un intérêt non négligeable. Malgré cela, les certifications présentent un certain nombre de limites.
Les labels de confort au travail ayant leur utilité, Kandu les intègre à sa réflexion. Mais nous capitalisons également sur 3 autres éléments pour un état des lieux plus complet : le respect des réglementations en vigueur, la mesure physique de toutes les composantes de l’environnement de travail (aménagement, qualité de l’air, acoustique, thermique et luminosité) et l’analyse du ressenti des salariés. L’objectif ? Se concentrer sur ce qui est le plus important à nos yeux : la qualité de vie au travail de vos équipes. Sachez également que Kandu peut vous aider à atteindre un objectif précis d’amélioration du confort, notamment en vue d’une labellisation.
Sources :
[1] Surmonter la pénurie de talents en 2018 – ManpowerGroup – 2018
[2] Ces critères qui attirent les candidats pour choisir leur futur boss – JobiJoba – 2017
[3] Vers une politique d’amélioration de la qualité de vie au travail et de l’égalité professionnelle – Accord National Interprofessionnel – 2013